27 mai 2007
Un petit texte un peu plus ensoleillé
Enfantement
Dans les cieux vaporeux
L'oiseau vole au-dessus du monde
Et la mouette si pure et si blanche
Vers les flots s'envole.
Pauvre animal qui se meurt
Dans la tempête déchirée.
Elle disparait comme le baiser,
Douceur amère de tes lèvres
Qui me fait oublier le temps.
Les flots de mes yeux t'inondent
Et de ton regard bleu
Tu souris et sur mes hanches
Tes mains si chaudes dorment
Je m'abandonne.
Naît de tes yeux, la fièvre !
L'un dans l'autre emmêlés
La vie prend forme.
Les saisons nous bercent sur l'eau
Et dans mon ventre chaud
Il bouge, m'arrache des cris,
la joie et la douleur...
Alors de ce corps torturé mais pourtant en émoi
Le petit amour d'un soir,
(pour toi, Sandrine)
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